Les travailleurs de la société italienne de pétrole et de gaz, ENI, observent depuis le 31 octobre 2011 à minuit une grève ouverte avec arrêt total de production sur les quatre sites pétroliers de ladite société situés à Tazarka, Oued Zar, El Borma et Djebel Grouz. Leurs principales revendications: l’intégration de 254 employés contractuels qui travaillent pour la société.
Joint par téléphone, un employé travaillant sur le site ENI Tazarka nous a précisé que «cette grève n’a rien à voir avec ce qui s’est passé la semaine dernière à Tazarka, plutôt nous revendiquons la titularisation de tous les agents contractuels et temporaires qui exercent au sein de la société depuis plus de quatre ans».
Toujours selon notre interlocuteur, le mot d’ordre de grève a été largement suivi par les travailleurs des quatre sites de la société ENI. «Actuellement, la production des sites pétroliers de la société dont à l’arrêt total. Tout le personnel est convaincu que nos revendications sont légitimes. La grève est légale et ouverte jusqu’à satisfaction de nos demandes», ajoute-t-il.
Contactées pour avoir plus de précisions concernant les conventions de recrutement signées avec la société ENI, les deux sociétés de recrutement (sous-traitance), à savoir ADECCO et MANPOWER, ont refusé de nous fournir plus de détails sur le sujet. Toutefois, Mehdi Ayadi, responsable chez ADECCO, a tenu à préciser que les contrats de recrutement des employés d’ENI n’ont pas dépassé jusque-là les quatre ans.
Affaire à suivre.
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