Le super-ordinateur japonais “K” pulvérise la barre des 10 pétaflops

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ordinateurs (Photo : Loic Venance)

[02/11/2011 12:56:28] TOKYO (AFP) Le super-calculateur japonais “K”, le plus puissant du monde depuis le mois de juin, a pulvérisé ses propres performances, dépassant la barre des 10 pétaflops (millions de milliards d’opérations pas seconde), selon le groupe informatique Fujitsu et un institut de recherche.

“K”, qui avait pris la première place du 37ème classement mondial TOP500 avant même d’être achevé, est désormais en configuration finale.

En août, le dernier des 864 ensembles constitutifs de ce gigantesque calculateur a été livré et installé sur le site de Kobe (ouest), amenant le système à sa configuration finale. Il totalise désormais 88.128 processeurs travaillant de concert.

Il s’agit d’un super-ordinateur “entièrement fabriqué au Japon, de la recherche au développement des processeurs, en passant par la conception du système et sa fabrication”, ont insisté ses créateurs.

Le système a été testé début octobre en utilisant les habituels programmes LINPACK d’analyse comparative et de mesure des vitesses de traitement.

L’engin a alors affiché une performance de 10,51 pétaflops (10,51 millions de milliards d’opérations en virgule flottante pas seconde).

Ces résultats ont été présentés pour le 38e TOP500, qui sera révélé lors d’une conférence le 12 novembre à Seattle (Etats-Unis).

En se hissant dès le mois de juin en tête du 37e TOP500 avec une performance de 8,162 pétaflops à l’époque, “K” avait déjà marqué les esprits et renforcé l’ego nippon. C’était en effet la première fois depuis juin 2004 qu’un supercalculateur japonais était premier, en battant qui plus est un rival chinois et un américain.

Cet exploit “résulte de l’intégration dans le super-calculateur K d’un nombre massif de processeurs, des méthodes d’interconnectivité qui les unit et du logiciel capable de faire ressortir les meilleures performances du matériel”, ont insisté Fujitsu et l’institut Riken.

Le super-calculateur K doit être exploité conjointement par ses co-développeurs à partir de novembre 2012. Il sera utilisé dans une variété de domaines des sciences (recherche climatique, météorologie, prévention des catastrophes ou encore médecine).

Le classement TOP500, créé en 1993, est mis à jour deux fois par an, en juin et novembre.