Grèce : un rejet du plan européen aurait des conséquences “imprévisibles”, dit Barroso

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ésident de la commission européenne Jose Manuel Barroso à Bruxelles le 27 octobre 2011 (Photo : Georges Gobet)

[02/11/2011 14:30:57] CANNES (France) (AFP) Un rejet par les Grecs du plan européen de sauvetage de leur pays aurait des conséquences “imprévisibles”, a prévenu mercredi le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, à son arrivée à Cannes, dans le sud-est de la France, pour une réunion de crise.

Il a lancé un “appel urgent et vibrant en faveur de l’unité nationale et politique en Grèce”, selon un communiqué publié par la Commission.

“L’Union européenne a trouvé un accord sur des mesures de grande ampleur pour soutenir la Grèce. Mais pour que ces mesures soient mises en oeuvre, il est crucial d’avoir la stabilité dans ce pays”, a-t-il dit.

“Sans l’accord de la Grèce au programme de l’UE et du FMI, les conditions pour les Grecs seraient beaucoup plus douloureuses, en particulier pour les plus vulnérables”, a ajouté José Manuel Barroso.

Selon lui, “les conséquences seraient imprévisibles”. “C’est pourquoi j’en appelle au gouvernement et aux dirigeants politiques grecs pour qu’ils montrent qu’ils sont prêts à oeuvrer pour l’unité politique nationale et pour parvenir au large soutien nécessaire à la mise en oeuvre du programme.”

La Grèce a annoncé lundi soir, à la surprise générale, sa volonté de soumettre à un référendum à hauts risques le plan d’allègement de la dette du pays, conclu la semaine dernière à Bruxelles au terme de semaines de négociations difficiles.

Cette décision a ébranlé l’Europe et les marchés financiers. Une réunion de crise était prévue mercredi soir à Cannes, à la veille du sommet du G20, entre les dirigeants de France, d’Allemagne, de l’UE et du FMI, qui ont convoqué le Premier ministre grec Georges Papandréou.