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| Vue de la Bourse de Madrid (Photo : Dominique Faget) |
[02/11/2011 17:26:11] PARIS (AFP) Les principales Bourses européennes se sont ressaisies mercredi à la clôture, au terme d’une séance en dents de scie, les marchés restant nerveux au lendemain d’une journée noire provoquée par l’annonce d’un référendum en Grèce sur le plan de sauvetage du pays.
Requinquées, entre autres, par la bonne tenue de Wall Street (vers 16H35 GMT, le Dow Jones gagnait 1,44% et le Nasdaq 1,02%), la Bourse de Paris a terminé en hausse de 1,38%, celle de Francfort de 2,25% et la place londonienne de 1,15%.
La Bourse de Milan a fini sur un rebond de 2,31%, portée par les valeurs bancaires, tandis que Madrid finissait quasiment à l’équilibre (-0,06%).
La Bourse d’Athènes a en revanche terminé dans le rouge, cédant 0,93%.
Le net rebond des places européennes à l’ouverture avait été bridé par la publication d’un mauvais indicateur d’activité en zone euro.
L’activité manufacturière a en effet continué de reculer en octobre, avec pour la première fois depuis deux ans des signes de faiblesse de l’industrie allemande, a indiqué la société Markit qui publie l’indice PMI.
Cette nouvelle s’est ajoutée au choc qu’a représenté l’annonce surprise lundi soir par la Grèce d’un référendum sur le plan européen de sauvetage du pays, qui fait craindre au bout du compte la faillite du pays et sa sortie de l’euro et a semé la panique sur les places boursières mardi.
“Cette annonce est lourde de conséquences et accentue encore la cacophonie et l’incertitude qui règnent depuis plusieurs mois. Surtout, cette annonce intervient à un moment où l’Europe a besoin d’unité et de crédibilité”, estime Philippe Cohen, gérant chez Barclays Bourse.
“L’annonce est purement politique, (…) mais les conséquences pourraient bien être économiques (risques d’accélération de la contagion de la crise grecque aux autres pays de la zone euro)”, ajoute-t-il.
Un mini-sommet de crise sur la Grèce s’est ouvert mercredi en début de soirée à Cannes (Sud de la France) autour du président français Nicolas Sarkozy et de la chancelière allemande Angela Merkel.
Les principaux dirigeants de l’Union européenne et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde étaient aussi présents pour cette réunion convoquée après la décision de la Grèce de soumettre le plan européen de sauvetage du pays à un référendum à l’issue très incertaine.
M. Sarkozy, Mme Merkel et Mme Lagarde retrouveront ensuite à 20H30 (19H30 GMT) M. Papandréou.
Ces rencontres se tiennent à la veille de l’ouverture d’un G20 de deux jours à Cannes qui devait normalement prolonger le sommet de Bruxelles sur la crise en zone euro.
