Le ministre des Finances grec s’oppose à un référendum sur l’euro

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élos Vénizélos, le 27 octobre 2011 à Athènes (Photo : Louisa Gouliamaki)

[03/11/2011 06:25:24] ATHENES (AFP) Le ministre des Finances grec Evangélos Vénizélos s’est déclaré jeudi opposé à un référendum sur l’euro en Grèce, estimant que l’appartenance de la Grèce à l’euro est “une conquête historique du peuple grec qui ne peut pas être mise en question”.

“La place du peuple grec dans l’euro est une conquête historique du peuple grec qui ne peut pas être mise en question. Ceci ne peut pas dépendre d’un référendum” a déclaré M. Vénizélos dans un communiqué diffusé jeudi matin à son retour de Cannes après la rencontre du Premier ministre grec Georges Papandréou avec les leaders européens et du FMI réunis pour le G20.

M. Papandréou fait face à une crise politique en Grèce et une forte opposition dans la rue aux mesures d’austérité et d’abandon de souveraineté nationale liées à l’aide financière européenne. Il a été convoqué à Cannes par les leaders de la zone euro, qui craignent que la tenue d’un référendum en Grèce ne mette en danger l’ensemble de la zone euro.

A l’issue de la rencontre, Georges Papandréou a confirmé que “l’enjeu” était “clairement” l’appartenance de son pays à la zone euro. Il n’a toutefois pas précisé l’intitulé de la question qui serait posée aux Grecs.

Plus tôt, le président français Nicolas Sarkozy avait prévenu que les Européens et le FMI ne pourraient pas “verser le moindre centime” à la Grèce tant qu’elle n’aurait pas “adopté l’ensemble” du plan anticrise européen et tant que “toute incertitude sur l’issue du référendum” n’aurait pas été “levée”.