Italie : Berlusconi parti, le président Napolitano entame ses consultations

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êtent la démission de Silvio Berlusconi, à Rome, le 12 novembre 2011 (Photo : Gabriel Bouys)

[13/11/2011 09:51:31] ROME (AFP) Le président italien Giorgio Napolitano a entamé dimanche ses consultations avant de désigner un successeur à Silvio Berlusconi, au poste de chef de gouvernement, qui devrait échoir, sauf énorme surprise, à l’ex-commissaire européen Mario Monti.

Après la démission du Cavaliere, parti samedi soir sous les huées de la foule, le chef de l’Etat doit, en vertu de la Constitution, recevoir l’ensemble des formations politiques du pays avant de désigner le nouveau président du Conseil, probablement dans la soirée.

Il s’agit d’un vrai marathon pour cet ex-communiste de 86 ans.

C’est le président du Sénat Renato Schifani qui a ouvert le bal, suivi du président de la Chambre des députés Gianfranco Fini, ex-allié de M. Berlusconi passé dans l’opposition l’an dernier.

Suivent tous les partis représentés au Parlement, des petites formations représentant le Sud-Tyrol (nord du pays) ou le Sud, en passant par la Ligue du Nord, composante cruciale de l’ex-majorité, ou Italie des Valeurs, de l’ex-juge anticorruption Antonio Di Pietro.

Les derniers reçus seront le Parti démocrate (PD, gauche), principal parti d’opposition, et le Peuple de la Liberté (PDL), parti de M. Berlusconi.

Ce n’est qu’à l’issue de ces dix-neuf rendez-vous, prévus pour s’achever vers 18H00 (17H00 GMT) que M. Napolitano pourra annoncer le nom du successeur du Cavaliere.

Il pourrait également le faire lundi, mais, selon tous les observateurs, il souhaite confirmer rapidement de M. Monti, économiste reconnu et respecté, avant l’ouverture des marchés lundi matin, et une nouvelle émission obligataire qui va faire figure de test.

L’Italie, qui croule sous une dette colossale (1.900 milliards d’euros, 120% du PIB), a été placée sous surveillance du FMI, de l’Union européenne et de la Banque centrale européenne.