Plusieurs mesures à caractère financier ont été annoncées par l ministère des
Finances lors de la rencontre périodique de la cellule d’information du Premier
ministère, le vendre 11 novembre à La Kasbah. Objectif: stimuler
l’investissement dans les régions intérieures et promouvoir l’emploi.
Ces mesures ont trait, entre autres, à l’accroissement du plafond de la prime
d’investissement à 1,5 million de dinars (25% du montant des investissements
réalisés)dans les régions prioritaires et frontalières, à 1 million de dinars
dans les régions intérieures et de la ligne médiane (15% du montant des
investissements) et à 500.000 dinars dans les régions proches du littoral (8% de
la valeur des investissements), précisera Mondher Ben Brahim, directeur à la
Direction générale des avantages fiscaux et financiers (DGAFF), au ministère des
Finances.
Quant à la durée de la prise en charge par l’Etat des cotisations sociales des
employeurs selon les régions, elle a été prorogée de 10 ans dans les régions
prioritaires et de 5 ans dans les régions proches du littoral ; pour les régions
de la ligne médiane, l’Etat couvrira la prise en charge pour une période de 10
ans, dont 5 ans de prise en charge totale et 5 ans de prise en charge partielle,
selon la TAP.
En outre, les pouvoirs publics ont décidé de prendre en charge le coût du
raccordement extérieur aux réseaux d’infrastructure de base (électricité, gaz,
communication…), qui variera entre 15 et 85% selon le niveau de développement de
la région.
Autres mesures annoncées par le ministère des Finances, l’intégration de la
prime d’investissement dans le schéma de financement des projets et la réduction
du délai de versement de la prime.
Enfin, une mesure annoncée risque de créer de la polémique : elle concerne la
non justification de la provenance des fonds accumulés par un investisseur,
pendant les trois dernières années, du moment où ce dernier les investit dans
des zones de développement régional.
