Les Sociétés à Capital législatif plus souple visant à améliorer leur rendement,
et ce suite aux modifications apportées par le ministère des Finances à leurs
méthodes d’intervention. Ces modifications ont été rendues publiques lors de la
rencontre périodique avec les médias au Premier ministère, vendredi 11 novembre
2011.
L’objectif de cette révision c’est d’accroître la contribution des
SICAR à
l’intensification de l’initiative privée, des créations d’emplois et du rythme
de l’investissement privé dans les régions intérieures, indique la TAP.
Il était temps, car il n’échappe à personne que les SICAR n’ont pas joué
pleinement leur rôle au plan du financement de projets, préférant financer les
projets rentables en dépit de leur appellation.
Ainsi, les SICAR sont désormais autorisées à intervenir, à l’exception de la
Bourse, de la promotion immobilière et l’habitat, dans pratiquement tous les
secteurs d’activités.
Il a également décidé d’accorder aux SICAR une année supplémentaire pour
l’examen et le financement des projets, sans oublier le libre arbitre qu’elles
ont de s’orienter vers les domaines ne bénéficiant pas d’avantages fiscaux ou de
ne pas investir dans des domaines économiques précis, précise la TAP.
A noter que 40 SICAR exercent sur le marché tunisien, dont le capital varie
entre 20 et 28 millions de dinars. La plupart d’entre elles ont été créées par
des institutions bancaires.