L’“EnerSol – WSEF 2012“ a été au centre d’une rencontre avec des journalistes de
la place, tenue ce lundi 14 novembre à Tunis, manifestation internationale
multidimensionnelle sur les énergies et technologies vertes, qui sera organisée
en 2012 par SSBFI en collaboration avec Expos-Services.
Pour animer les discussions, MM. Salah Hannachi, ancien ambassadeur de Tunisie
au Japon et ancien P-dg du pôle technologique de Borj Cédria, et Ali Kanzari, DG
de la société SES.
Il a été donc question des enjeux des énergies renouvelables ou vertes, de leur
importance dans l’avenir pour tous les pays, développés comme pauvres compte
tenu des déséquilibres entre l’offre et la demande en matière d’énergies dites
fossiles; sans oublier l’appréhension face à l’énergie nucléaire suite à
l’explosion de la centrale nucléaire de Fukuyama il y a quelques mois au Japon.
Pour revenir au Salon EnerSorl-WSEF 2012, c’est une manifestation ayant pour
objectif de faire rencontrer, réseauter, échanger les points de vue et
l’information, mais aussi d’établir des contacts d’affaires…
Selon les organisateurs, EnerSorl-WSEF 2012 ambitionne de contribuer à l’effort
général visant à faire évoluer le paradigme énergétique global actuel vers un
paradigme durable d’une “super autoroute globale de l’énergie propre“, projet
discuté lors du G8 Académies en mars 2009 à Rome (Italie).
Pour ce faire, le Salon s’adresse aux personnes physiques et morales, aux
décideurs politiques (gouvernements), institutions multilatérales et
intergouvernementales, outre les chercheurs, entreprises et médias.
Le Salon comprendra plusieurs expositions (principale, galerie de l’innovation,
galerie des start-ups…), de trois forums…
En somme, la manifestation cherche à apporter des réponses à plusieurs questions
en matière de développement en général, et de développement durable en
particulier. Mais les enjeux sont tellement complexes que le Salon risque de
poser davantage de questions qu’il n’apporte de réponses.
Mais les deux invités de la rencontre avec la presse, MM. Hannachi et Kanzari,
sont convaincus que le monde ne peut plus tourner le dos au développement des
énergies propres ou vertes. Et que, dans cette perspective, la Tunisie semble
posséder des atouts à même de lui permettre d’attirer non seulement des
investissements conséquents mais surtout d’opérer de véritables transferts de
technologies, étant donné que notre pays dispose plusieurs centaines de
chercheurs dans le domaine des technologies renouvelables. Ce qui fait dire à
certains que la Tunisie, à l’instar de l’Allemagne, pourrait devenir le champion
méditerranéen du développement –et de l’exportation- des énergies propres.
En attendant, il faut d’abord réussir le Salon EnerSol-WSEF 2012, lequel est
susceptible de drainer les technologies nécessaires pour développer ces énergies
renouvelables.