Le super-ordinateur japonais “K” conserve la 1ère place au Top-500 mondial

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à Kobe le 21 juin 2011

[15/11/2011 08:51:47] TOKYO (AFP) Le super-calculateur japonais “K”, développé par le groupe informatique Fujitsu et un institut de recherche nippon, a conservé son premier rang mondial en termes de performances, après avoir pulvérisé la barre des 10 pétaflops, soit 10 millions de milliards d’opérations par seconde.

Le super-ordinateur nippon “K” a pris la première place dans le 38ème classement mondial TOP500 annoncé lors d’une conférence à Seattle (Etats-Unis).

Il avait déjà occupé cette position dans le précédent hit-parade établi en juin.

“K” (à prononcer Kei) est un super-ordinateur “entièrement fabriqué au Japon, de la recherche au développement des processeurs, en passant par la conception du système et sa fabrication”, ont insisté ses créateurs.

Le système, installé à Kobe (ouest du Japon), a été testé début octobre en utilisant les habituels programmes LINPACK d’analyse comparative et de mesure des vitesse de traitement.

L’engin, qui totalise 88.128 processeurs travaillant de concert, a affiché une performance de 10,51 pétaflops (10,51 millions de milliards d’opérations en virgule flottante par seconde).

En se hissant dès le mois de juin en tête du 37e TOP500 avec une puissance de 8,162 pétaflops à l’époque, “K” avait déjà marqué les esprits et renforcé l’ego nippon. C’était en effet la première fois depuis juin 2004 qu’un supercalculateur japonais était premier. Il a battu à plate couture un rival chinois (Tianhe-1A, 2,56 pétaflops) et un américain (Jaguar, 1,76 pétaflop).

Cet exploit “résulte de l’intégration dans le super-calculateur K d’un nombre massif de processeurs, des méthodes d’interconnectivité qui les unit et du logiciel capable de faire ressortir les meilleures performances du matériel”, ont insisté Fujitsu et l’institut Riken.

Le super-calculateur K doit être exploité conjointement par ses co-développeurs à partir de novembre 2012. Il sera utilisé dans une variété de domaines des sciences (recherche climatique, météorologie, prévention des catastrophes ou encore médecine).

Fujitsu va par ailleurs commencer à commercialiser à l’échelle mondiale des configurations basées sur les technologies de “K” et pouvant déployer une puissance encore supérieure.

Le classement TOP500, créé en 1993, est mis à jour deux fois par an, en juin et novembre.