De toute façon, on en parle peu ou pas du tout, ces temps-ci. Lors de la campagne électorale des voix se sont élevées pour demander son transfert soit à Skhira au sud, soit à Cap Serrat au nord, deux autres sites retenus pour la mise en œuvre de ports en eau profonde.
A la base de ce changement, une conclusion de l’étude d’impact de ce projet sur l’environnement laquelle a montré des lacunes et surtout d’importants surcoûts.
D’après cette étude, les risques de contamination de la nappe phréatique par l’eau de mer existent mais demeurent maîtrisables à la faveur d’une stratégie de gestion environnementale de la zone d’Enfidha. Celle-ci propose notamment la construction, pour un coût de 150 MDT de deux barrages aux fins de protéger la zone contre les inondations et de lutter contre l’érosion marine.
A noter que l’étude de faisabilité technico-économique a été confiée aux bureaux d’étude hollandais «Royal has koning» et tunisien «International Development consults».
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