ée nationale, le 2 novembre 2011 (Photo : Francois Guillot) |
[17/11/2011 19:44:25] PARIS (AFP) Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l’Ecologie, a présenté jeudi cinq propositions en faveur du développement en France de l'”open data”, la publication de données publiques sur Internet, en marge d’un colloque de son club de réflexion Action durable novatrice (ADN).
“Si l’on attend des citoyens qu’ils prennent leurs responsabilités et fassent des choix, alors il est normal qu’ils attendent des pouvoirs publics l’information claire qui leur permet de prendre une décision éclairée”, explique la ministre dans un document distribué aux participants d’un colloque de son think-tank ADN, lancé en mai, sur une péniche à Paris où sont notamment intervenus le ministre des Sports David Douillet, le fondateur du Samu social Xavier Emmanuelli ou le député PS de l’Ardèche Olivier Dussopt.
Rappelant le développement de “l’open data” en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, Mme Kosciusko-Morizet suggère d'”intégrer les données des collectivités locales” au portail data.gouv.fr, futur diffuseur des données de l’Etat en cours de construction, et de “généraliser l’enregistrement filmé et la publication de l’ensemble des délibérations des exécutifs locaux”.
La ministre formule aussi le voeu que soient publiés en ligne “pour chaque aide sociale” les “critères explicites d’attribution”, et souhaite “donner un accès simple et universel à l’ensemble des droits sociaux”, par exemple “le nombre de points retraites, les années restant à cotiser…”, à travers “un coup de jeune” au portail service-public.fr.
Enfin, l’ancienne secrétaire d’Etat chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique veut “rendre accessibles et intelligibles les données macro-économiques françaises” en ligne pour concerner les citoyens à “l’effort de redressement national de nos comptes publics”.
Des villes comme Rennes, Paris et Montpellier, ou un département comme la Saône-et-Loire, se sont déjà lancés dans l'”open data”.
Nathalie Kosciusko-Morizet, l’un des ministres les plus actifs sur internet et les réseaux sociaux, est parfois citée comme une possible prétendante à la présidence de la République en 2017. Elle a évoqué début octobre, dans le JDD, l’idée de primaires à l’UMP pour cette échéance.