Areva s’engage devant le gouvernement à ne pas supprimer de postes en France

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çois Baroin le 9 novembre 2011 à Paris (Photo : Eric Piermont)

[22/11/2011 16:21:34] PARIS (AFP) Le président du directoire d’Areva Luc Oursel s’est engagé mardi auprès du gouvernement à ne pas supprimer de postes en France, a annoncé le ministre de l’Economie François Baroin à la presse à l’issue d’une réunion d’urgence avec le patron du groupe nucléaire.

Selon M. Baroin, M. Oursel s’est engagé à ce qu’il n’y ait ” aucune suppression de postes, aucun plan de départ volontaire et aucun impact sur les sites français”, au lendemain de la révélation par l’AFP d’un projet prévoyant la suppression par le groupe public de 1.000 à 1.200 postes en France.

Après ces révélations lundi soir, et malgré les démentis officiels d’Areva et du gouvernement, M. Oursel avait été convoqué par M. Baroin et le ministre de l’Industrie en charge de l’Energie Eric Besson pour présenter le plan stratégique du groupe qui doit être dévoilé en décembre.

Selon des sources proches du dossier, Areva (détenu à 87% par l’Etat français) avait initialement prévu un total de 2.700 à 2.900 suppressions de postes en Allemagne (1.300), Belgique (160), Etats-Unis (200), mais aussi en France, via notamment un plan de départs volontaires.

Un document interne, dont l’AFP détient une copie, projettait “de réduire les effectifs des fonctions support (ndlr, services juridique, financier, communication, ressources humaines, etc) en France d’environ 1.000 à 1.200 personnes” (soit 4% de ses 28.000 employés dans le pays).

La division industrielle était globalement épargnée par le projet d’Areva.

“Il n’y aura aucune decision qui concernera l’emploi comme une variable d’ajustement quel que soit l’impact de la situation economique mondiale”, a déclaré M. Baroin.

M. Oursel n’a fait aucun commentaire à l’issue de la réunion.