L’UTICA souhaite prendre les entreprises étrangères opérant sur le sol tunisien sous son aile protectrice. «Désormais, cette maison est la vôtre», a lancé aux investisseurs étrangers, Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA.
Par ailleurs, et sans tomber dans un optimisme béat, Mme Bouchamaoui s’est efforcée de calmer un tant soit peu les appréhensions des interlocuteurs. «… Avec la naissance de l’Assemblée nationale constituante et la formation du nouveau gouvernement, la transition démocratique de la Tunisie est entamée, mais la situation est encore exceptionnelle, du moins pour quelques temps encore».
«La visibilité à laquelle nous aspirons tous a fait l’objet d’un échange approfondi avec les principales forces politiques», a-t-elle souligné. Puis, «les assurances quant aux choix économiques, à la place de l’entreprise dans le projet de société, me semblent suffisamment évidentes pour qu’elles soient confirmées sur le terrain dans l’intérêt de tous. Pouvoirs publics en premier lieu».
Enfin, Mme Bouchamaoui admet que la tâche de l’UTICA n’est pas facile, «compte tenu des perturbations, des difficultés et des interrogations qui peuvent surgir ici et là», mais elle estime que c’est «quelque part le prix à payer pour que nos entreprises puissent évoluer dans un environnement assaini et détaché de toute ingérence, influence et de clientélisme». Un point de vue, du reste, que partage Norbert de Guillebon, conseiller commercial français vivant depuis 24 ans dans notre pays. A une question d’un grand industriel que se demandait de lui donner une seule raison de préférer la Tunisie au Maroc pour l’implantation d’un projet, a tout simplement répondu qu’il «valait mieux avoir la révolution derrière que devant soi».
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