“S’il y a un problème italien, c’est le coeur de la zone euro qui est atteint”, estime l’Elysée

photo_1322406085582-1-1.jpg
ée le 25 novembre 2011 (Photo : Fred Dufour)

[27/11/2011 15:01:44] PARIS (AFP) “S’il y a un problème italien, c’est le coeur de la zone euro qui est atteint”, a-t-on affirmé à l’AFP dimanche à l’Elysée, en assurant que “l’engagement de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel était très fort pour soutenir l’Italie”.

“A l’Italie de faire ce à quoi ce pays s’est engagé”, a-t-on ajouté de même source, en assurant que les “engagements” de Rome “n’étaient mis en doute par personne”.

Vendredi, le gouvernement italien avait indiqué que le président français et la chancelière allemande avaient dit à Mario Monti “être conscients qu’un écroulement de l’Italie mènerait inévitablement à la fin de l’euro, provoquant un arrêt du processus d’intégration européenne aux conséquences imprévisibles”.

L’Italie a payé cher vendredi l’enlisement de la crise dans la zone euro avec des taux d’emprunt qui ont bondi à des niveaux record lors d’une émission de dette, au lendemain du mini-sommet de Strasbourg qui a déçu les marchés, Mme Merkel n’ayant rien cédé sur la question d’une implication plus large de la Banque centrale européenne (BCE) pour tenter de juguler la crise.

A l’Elysée, on a fait remarquer dimanche que la Banque centrale européenne “continuait d’acheter de la dette”, mais que c’était “à elle de décider” de “faire plus ou pas” dans ce domaine.