Les contrôleurs aériens protestent contre la “politique d’exclusion et de marginalisation exercée par la direction générale de l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA) à l’encontre de ce corps de métier”. C’est le motif du mouvement de sit-in organisé ce lundi 28 novembre devant l’aéroport international de Tunis Carthage.
Mais que les voyageurs se rassurent, les avions vont atterrir et décoller. D’ailleurs, selon la TAP, le syndicat de base, qui relève de la Fédération tunisienne du travail, a appelé au port du brassard rouge pendant trois jours pour exprimer le refus “des pratiques de la direction générale qui ne fait pas participer les contrôleurs aériens aux négociations sociales en cours”. Vous voyez, nous sommes capables de nous comporter comme les Nippons en matière de grève… Faire des grèves, protester tout en travaillant et bien en laissant les autres travailler.
Toujours selon la même source, les revendiquent des contrôleurs aériens portent sur la réactivation et l’actualisation du statut des contrôleurs aériens, “les spécificités de cette activité et l’importance du rôle qu’elle joue dans la garantie de la sécurité de la navigation aérienne”. A rappeler que l’ancien leur avait supprimé ce statut.