EN DIRECT – Sarkozy disserte sur la crise à Toulon

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éunion avec les fermiers à GImont le 29 novembre 2011 (Photo : Lionel Bonaventure)

[01/12/2011 17:25:02] 18H23 – La “patte” Guaino – “Toulon 1”, c’était déjà du Henri Guaino. Le discours de ce soir a lui aussi été préparé par le conseiller spécial du président, un souverainiste, amateur des grandes envolées et prompt à invoquer les grandes figures de la France. C’est “l’arme patriotique” de Sarkozy, comme le présente cette semaine l’hebdo Le point.

18H21 – Feu sur Hollande? – Le chef de l’Etat s’attaquera-t-il de son coté à la gauche et au candidat socialiste?. Il a multiplié les critiques lors de ses derniers déplacements, notamment sur l’accord sur le nucléaire entre le PS et EELV. Pour son entourage, Sarkozy montre qu’il est un capitaine à la barre face aux menaces actuelles.

18H17 – “Super spin doctor” – Depuis ce matin, la gauche multiplie les attaques contre le rendez-vous de Toulon. Delphine Batho, porte-parole d’Hollande, accuse Sarkozy d’être “non pas un président de la République mais une sorte de super spin doctor, spécialiste de la manipulation des mots et des concepts”. Sur Twitter, Pierre Moscovici, coordinateur de campagne d’Hollande a renchéri: “Toulon 1 a été une imposture,Toulon 2 risque d’être un nouveau boniment de campagne”

18H15 – De “Toulon 1” à “Toulon 2” – Le 25 septembre 2008, Sarkozy avait déjà choisi Toulon pour dénoncer les “dérives” du capitalisme financier après le naufrage de la banque américaine Lehmann Brothers. A l’époque, ce discours avait boosté sa popularité. Trois ans après, les dérives n’ont pas été jugulées, et c’est la France qui est menacée de perdre sa note AAA au sein d’une zone euro divisée et pour le moment largement impuissante à enrayer une crise des dettes qui s’étend.

EN DIRECT – En pleine tempête économique, Nicolas Sarkozy prononce un “grand discours” pour tenter de proposer une sortie de crise pour la France et la zone euro. Il doit s’exprimer à partir de 18H30, à Toulon, devant quelque 5.000 militants UMP. La gauche dénonce un président “candidat en permanence”, dont les nombreux déplacements en province sont des “meetings payés par les contribuables”.