un ordinateur portable (Photo : Frederic J. Brown) |
[05/12/2011 09:04:42] PARIS (AFP) Etalab, la mission interministérielle chargée de coordonner l’ouverture des données publiques en France lance lundi la plateforme data.gouv.fr qui sera désormais le portail unique de consultation des données publiques des administrations.
La mise à disposition de données publiques jusqu’ici peu ou pas accessibles, ou l’open data, est un gage de transparence de la part de l’Etat, mais peut aussi générer des retombées économiques pour les entreprises.
Pour le lancement, “350.000 jeux de données sont présentés sur le site. Il y a par exemple le budget général de l’Etat, avec un jeu de données précis par mission, par programme et par action”, explique à l’AFP Séverin Naudet, le directeur d’Etalab.
“Jusqu’à aujourd’hui on retrouvait ces données sur des dizaines de documents écrits”, et seuls certains étaient disponibles sur internet, alors que ce seront maintenant “des documents en format ouvert et réutilisable”.
Le plan de relance 2009-2012 est également détaillé avec le volume et la distribution géographique des mesures d’investissements et de tous les projets d’infrastructures qui en ont bénéficié, ainsi qu’une estimation des emplois créés par chacune des mesures.
“Un effort important a été fait sur l’ensemble des données géographiques relatives au Service public”, ce qui permettra de “fabriquer des services en ligne pour trouver tous les services publics les plus proches de soi, en se géolocalisant”, indique le directeur d’Etalab.
Tout internaute aura ainsi accès à la carte de l’enseignement, celle des commissariats et gendarmeries, ou encore la carte judiciaire. Certains services voient également précisés les horaires d’ouvertures ou leurs coordonnées.
“La SNCF et RFF (Réseau ferré de France) ont également eu la volonté de mettre à disposition les données géographiques des gares et des passages à niveau”, bien qu’ils n’y aient pas été obligés, souligne M. Naudet.
La mise à jour de ces données “sera la plus régulière possible”, explique-t-il, insistant sur le fait que le lancement de cette plate-forme “n’est qu’un commencement”, et qu’il faudra “beaucoup de travail pour enrichir et améliorer ces données”.
“De grandes entreprises s’intéressent à l’open data comme beaucoup de PME et TPE qui y voient beaucoup de promesse”, aussi la mission compte lancer en janvier un programme complet de soutien au développement de l’économie numérique par la réutilisation des données publiques qui s’appelera dataconnexions.