La révolution tunisienne du 14 janvier a désormais son président élu –démocratiquement. Il s’agit de Moncef Marzouki, qui devient ainsi le quatrième président de la République tunisienne. Il a prêté serment, il y a quelques minutes, devant l’Assemblée nationale constituante, réunie dans une séance exceptionnelle, en présence de Béji Caïd Essebsi, du général Rachid Ammar, et de toutes les figures de la période transitoire…
Dans son une courte allocution, M. Marzouki a rappelé d’emblée que son élection et l’existence même de cette deuxième Constituante n’ont pu avoir lieu que parce que la première Constitution de 1959 n’a pas réussi à mettre en place la République civile et démocratique que mérite notre peuple et le sang versé de ses martyrs..
Le nouveau chef de l’Etat dira également solennellement -les larmes aux yeux- que le sang des martyrs et les blessures des enfants de la Tunisie, aussi bien ceux de la révolte du 17 décembre que de tout un demi siècle de lutte pour la liberté, ont permis aujourd’hui de voir notre pays accéder à ce stade suprême de la transition démocratique.
Au passage, Moncef Marzouki n’a pas manqué d’insister sur les défis et attentes énormes du pays, et que, de ce fait, nous n’avons le choix qu’entre le succès et le succès et rien d’autre…
Par ailleurs, l’histoire retiendra que le président algérien, Bouteflika, fut le premier président étranger à féliciter notre nouveau président de la République.
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