Désormais on ne parlera plus de PMI –pour Programme de modernisation industrielle (achevé en 2010)- mais de PCAM, Programme d’Appui à la Compétitivité des Entreprises et à la Facilitation de l’Accès aux Marchés.
Rappelons au passage que, comme nous l’écrivions il y a juste un an, plus précisément le 23 décembre 2010, le PCAM, entièrement financé par l’Union européenne, devait démarrer en 2011 avec un budget de 23 millions d’euros (environ 45 millions de dinars tunisiens), mais pour cause de la Révolution, cela n’a pas été possible; 10,15 millions d’euros devaient servir à l’appui aux entreprises, 9,10 millions réservés à l’appui à l’infrastructure qualité et 3,75 millions d’euros pour le fonctionnement, la communication, l’évaluation et l’audit.
Selon le responsable national du PCAM, Hamdi Guezguez, ce programme «va adopter la même approche suivie par le PMI, au niveau de l’appui aux entreprises et à l’infrastructure qualité. Ce dernier a donné des résultats très satisfaisants, au niveau de l’amélioration de la compétitivité économique des entreprises tunisiennes».
Concrètement, entre 2012 et 2013, le PCAM devrait fournir l’assistance technique à 400 entreprises pour la mise en place d’un référentiel qualité et l’adoption du marquage CE, par 40 entreprises opérant dans les secteurs électrique, mécanique et les matériaux de construction. En outre, 300 autres entreprises seront dotées d’un savoir-faire à même de leur permettre de mieux se positionner sur les marchés extérieurs, indique la TAP.
Quant à la composante infrastructure-qualité, elle concerne l’acquisition d’équipements de haute technologie par les laboratoires des entreprises électriques, mécaniques et agroalimentaires, doublée d’une assistance technique et d’une formation pour le personnel des institutions d’appui (CETIME, CTMCCV, PACKTEC), mais aussi les laboratoires d’analyses et des essais…
Maintenant, les entreprises qui désirent se performer et conquérir les marchés extérieurs, le PCAM peut les y aider. Cependant, pour bénéficier de l’intervention du PCAM, l’entreprise doit contribuer au financement à hauteur de 15% du coût de l’expertise, une contribution remboursable à hauteur de 70% de l’Investissement Technologique Prioritaire (ITP), géré au niveau du Programme de mise à niveau (PMN).