Réuni depuis 3 jours dans l’un des hôtels de la banlieue nord de Tunis, le Conseil National de l’opposition syrienne, après d’âpres discussions entre ses différentes formations, exposera, nous dit-on, aux représentants des mass-médias nationaux et internationaux, les résolutions et les nouvelles positions politiques de ses membres, dans cette phase délicate de la lutte du peuple syrien, pour sa libération du joug du régime baathiste de la famille alaouite, aux commandes du pays depuis plus de 40 ans.
D’après certaines sources concordantes, la présence des journalistes étrangers sera massive. Un avion spécial, venu d’Europe, avec à son bord plus de 200 correspondants de la presse internationale, a déjà atterri à l’aéroport Tunis-Carthage. Afin de couvrir l’événement et de prendre langue avec les analyses des chefs syriens expatriés.
En fait, en rendant visite récemment à Borhan Ghalioun, président du Conseil National de l’opposition syrienne, Moncef Marzouki, chef de l’Etat tunisien, après avoir rappelé le refus de la Tunisie d’une intervention militaire étrangère en Syrie, a appelé l’assistance à éviter la militarisation et la confessionnalisation de la révolte du peuple syrien.
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