ésident de la Banque centrale européenne (BCE), le 19 décembre 2011 à Bruxelles (Photo : John Thys) |
[19/12/2011 18:31:44] BRUXELLES (AFP) Les pays de la zone euro se sont mis d’accord lundi pour apporter 150 milliards d’euros au Fonds monétaire international afin d’aider indirectement les pays en difficulté de l’union monétaire, a indiqué à l’AFP une source gouvernementale.
“Il y a un accord sur un montant de 150 milliards des pays de la zone euro”, a déclaré cette source à l’issue d’une réunion téléphonique entre les ministres européens des Finances, se disant confiante dans la capacité de l’Europe dans son ensemble à parvenir à une contribution totale de 200 milliards d’euros, ce qui est l’objectif affiché depuis le dernier sommet européen.
“Les autres pays (de l’Union européenne) vont se positionner”, mais ils l’ont déjà fait “implicitement”, selon elle, et “on atteindra les 200 milliards”.
“On progresse vers les 200 milliards d’euros, c’est clair”, a insisté la source gouvernementale.
Les ministres des Finances européens se sont entretenus par téléphone pendant environ trois heures et demie lundi pour décider de la contribution de chacun au renflouement du FMI, afin que l’institution de Washington participe ensuite au renforcement du pare-feu destiné à aider la zone euro à surmonter la crise de la dette.
Lors du sommet des 8 et 9 décembre, les dirigeants européens s’étaient donnés dix jours, soit jusqu’à ce lundi, pour décider de l’augmentation des ressources du FMI. Concrètement, il s’agissait de fixer la répartition de contributions sous forme de prêts bilatéraux, afin qu’à son tour l’institution de Washington vienne en aide aux pays en difficulté de l’union monétaire.
Ils avaient affiché l’objectif de 200 milliards d’euros.
Le gouvernement britannique n’a pas souhaité participer à l’effort.
“Nous ne fournirons des ressources supplémentaires au FMI que si la zone euro agit plus pour renforcer son pare-feu, et nous ne contribuerons à rien qui soit destiné uniquement aux pays de la zone euro”, a indiqué à l’AFP un responsable du gouvernement de Londres, interrogé un peu plus tôt dans la journée.