La campagne électorale des élections du 23 octobre a eu certes un impact positif sur différentes activités et entreprises de services, tels que location de voitures, imprimerie, photographie, bureaux de design graphique, agences de communication, agences de location de matériel de réunions, etc., mais aussi les services de sécurité, très demandés.
Une source proche d’une formation politique nous a révélé récemment qu’une société de gardiennage et de sécurité a demandé, pour assurer la sécurité son meeting politique, 2.000 dinars tunisiens. Mais au fil des jours précédant la date du meeting, ce coût a été multiplié par quatre pour causes des groupes organisés et des bandits qui ont demandé d’être payés sinon le meeting n’aurait pas lieu.
D’ailleurs, et toujours selon cette même source, tous les grands meetings étaient exploités par ce genre de groupe pour empocher de l’argent sans aucun effort. Et comme tout phénomène qui naît doit impérativement se développer et que rien ne se perd tout se transforme, récemment des chefs d’entreprise à Sfax ont commencé à recevoir des offres de personnes organisées –informellement- leur proposant d’assurer la sécurité extérieure de leurs entreprises, moyennant bien entendu rétribution.
Selon une autre source, ces personnes, avec de gros bras, n’appartenant pas à des structures organisées, ont contacté les autorités demandant d’être embauchées. Celles-ci leur ont suggéré alors de s’organiser en groupe et de proposer leurs services de sécurisation aux entreprises.
Après les sociétés de préservation de l’environnement, voici maintenant les sociétés de sécurité ou de racket déguisé. Décidément, avec la Révolution, on ne finit pas d’apprendre!
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