Pour les entreprises françaises installées en Tunisie, le contexte actuel n’est pas encore propice à l’investissement. Elles sont en attente de ce qui se passe sur le plan politique. Comme les entreprises tunisiennes, elles ont fait face aux grèves, sit-in et occupations d’usines.
Selon le journal français Les Echos, les grands projets initiés sous l’ancien régime sont en veilleuse jusqu’à ce que les perspectives soient plus claires au niveau politique. Le gouvernement provisoire n’étant pas encore annoncé et son programme n’étant pas encore clair.
Le journal indique que de grandes entreprises françaises s’intéresseraient à ces projets, à savoir Alstom et General Electric France pour la centrale à gaz promise entre Tunis et Bizerte (400 millions d’euros) et GDF Suez et EDF pour le projet Elmed qui reliera la Tunisie à l’Italie (1,5 milliard d’euros).
Il y a également le projet de Réseau Ferroviaire Rapide (RFR) de Tunis qui intéresserait Alstom et Colas Rail pour la signalisation et l’équipement des voies, et Bombardier France pour le matériel roulant.