Le mari de Lauvergeon dément avoir travaillé pour Areva et sur l’achat d’UraMin

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érence de presse le 19 avril 2011 à Tokyo. (Photo : Yoshikazu Tsuno)

[25/12/2011 17:42:30] PARIS (AFP) Le mari de l’ex-patronne d’Areva, Olivier Fric, a démenti dimanche avoir jamais travaillé pour Areva ni sur l’acquisition controversée par le groupe nucléaire en 2007 de la société d’extraction d’uranium UraMin, dans un communiqué transmis à l’AFP à la suite d’un article du JDD.

“Olivier Fric n’a été associé, ni de près ni de loin, à l’acquisition d’UraMin” et “n’a jamais travaillé pour Areva”, selon ce communiqué de l’avocat d’Anne Lauvergeon et son époux, Me Jean-Pierre Versini-Campinchi.

L’ex-patronne d’Areva et son mari ont porté plainte il y a quelques jours, soupçonnant d’avoir été illégalement écoutés par des enquêteurs privés, en arrière-plan d’un rachat en 2007 par le groupe nucléaire d’UraMin.

Dans son édition ce dimanche, le JDD assure que M. Fric proposait d’apporter à Areva des investisseurs dans le secteur des mines et énergies renouvelables et qu’il serait à l’origine du recrutement par Areva en 2006 de Daniel Wouters, directeur du développement d’UraMin.

“Daniel Wouters n’est pas à l’origine de l’intérêt d’Areva pour UraMin, société qu’Areva Mines suivait depuis de nombreux mois avant son recrutement” et “Olivier Fric ne connaissait pas M. Wouters avant son recrutement par Areva”, souligne Anne Lauvergeon et Olivier Fric.

A partir des liens supposés entre MM. Wouters et Fric, le JDD affirme que “des soupçons de conflit d’intérêt” planeraient sur M. Wouters.

L’acquisition d’UraMin “s’est faite alors que le cours de l’uranium était très élevé, sur le marché de Toronto, dans des conditions de gouvernance irréprochables”, souligne Mme Lauvergeon dans le communiqué.

“Suspicion malveillante et calomnie, la source anonyme de l?article du JDD, dans une tentative de contre-feu, est probablement le commanditaire de l?enquête crapuleuse, dirigée contre Anne Lauvergeon et son mari, qui a provoqué le dépôt de leur plainte pénale”, répliquent Mme Lauvergeon et son mari.

Ils démentent en outre que M. Fric ait jamais travaillé ou vécu au Mexique ou aux Etats-Unis et n’a pas travaillé pour Agave, ayant refusé de devenir partenaire de la société, contrairement à ce qu’affirme le JDD.

Selon le JDD, M. Fric s’était associé avec Agave Partners Holdings, une société immatriculée aux îles Caïmans, pour monter en 2009 avec Areva une structure d’acquisition de sociétés dans le secteur des énergies renouvelables.