Avec tout le respect que je dois à ces gens qui ont souffert sous ben Ali et dont certains ont subi les pires outrages, je voudrai revenir sur un mot prononcé par un homme fort respectable qui, depuis le 14 janvier, n’a pas beaucoup parlé. Il s’agit du mot «mascarade» qui résume un peu l’organisation du gouvernement actuel:
– Tout en laissant des miettes à ses partisans qui ont eu droit chacun à son perchoir, l’équipe gouvernementale se caractérise par un fait qui semble clair: plus les gens on souffert sous ZABA, plus ils occupent de plus hauts postes; on se demande d’une certaine manière si ZABA n’a pas contribué à leur ascension après leur descente aux enfers…
– L’ombre de ZABA plane toujours et la rue qui ne manque pas d’humour a considéré qu’on a envoyé un gendre à Doha et on en a ramené un autre; j’ose espérer qu’ils ne fréquentaient pas tous les 2 la Cigale, endroit préféré de Sakhr; il y est tous les soirs pour ceux qui voudraient le savoir…
– L’ombre de ZABA plane sur le départ forcé du financier victime en quelque sorte du projet sama Dubaï, projet bidon bâti sur de la vase où des milliards de dollars allaient s’engouffrer.
– L’ombre de ZABA, cet analphabète bilingue a même touché le monde du sport et au risque de risquer la diffamation, j’aurais préféré qu’il reste chez lui fort de son aura récoltée a Mexico …
– L’ombre de ZABA qui, de l’aveu même du président, cachait tout ce qui rappelait Bourguiba, règne quand on entend un ministre de l’Enseignement qui lui est supérieur insulter ce père de la patrie, il faudrait qu’on fasse une loi contre ce délit!
La mascarade continue quand on voit comment les gens dékatalolisent à tour de bras, et le CPR n’est que l’ombre de lui-même, il est arrivé a Carthage, c’était un rêve d’enfant, et après moi le déluge!
A propos de déluge, il faut s’estimer heureux qu’il ait plu et même neigé, car les effets de la neige ne peuvent être que positifs sur l’économie; et 100 mm de pluie ça fait 1 point de plus, et ce malgré les 200 ou 250 directions générales ingérables du ministère de l’Agriculture qui reste la colonne vertébrale de ce pays.
Mais si c’est facile de jeter la pierre à ceux qui nous gouvernent, mais comme dirait le père de la nation quand il parlait de poussière d’individus, on est passé de ce stade à la poussière de partis! Et par conséquent, on n’a que ce qu’on mérite…