un radar sur une route nationale. (Photo : Philippe Merle) |
[04/01/2012 08:12:15] PARIS (AFP) La société Coyote, qui revendiquait le titre de principal fabriquant français d’avertisseurs de radars, se félicite d’être devenue premier fabriquant “d’assistants d’aide à la conduite” en ayant, dès le mois de novembre, purgé les systèmes installés des programmes interdits, a affirmé à l’AFP son PDG, Fabien Pierlot.
“Nos 1,6 million de clients ont reçu en novembre sur leur installation le message suivant ++ mise à jour de votre logiciel pour mise en conformité ++ et depuis ce moment nous ne signalons plus les radars mais les zones de danger. Ces zones de danger sont celles où sont installées des radars ou celles que le gouvernement nous indique, elle sont longues de 4 km sur autoroute, de 2 km sur route et de 300 m en agglomération”, explique M. Pierlot.
“Notre système est parfaitement en conformité avec la nouvelle réglementation, et c’est aussi un vrai système d’aide à la conduite car il informe en continu le conducteur sur les limitations de vitesse, par toujours bien visibles, et donne des conseils de sécurité. Lorsqu’un conducteur a conduit 2 heures, il lui recommande de faire une pause”, ajoute M. Pierlot.
Selon le Journal officiel de mercredi, “la détention, le transport et l’usage des avertisseurs de radars sont interdits”. L’utilisation d’appareils non conformes détectant les radars sera sanctionnée par une amende de 1.500 euros et six points de retrait de permis.
Basée à Bayonne, la société Coyote emploie 80 salariés et a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 75 millions d’euros, dont 30% à l’exportation. La fabrication de ses boîtiers emploie 45 personnes dans l’usine voisine de Sagem Bayonne.