é (Photo : Jean-Philippe Ksiazek) |
[09/01/2012 19:15:29] PARIS (AFP) Après une accalmie en 2010, le panier moyen des consommateurs a grimpé de 4,4% en 2011 avec la flambée de certains produits comme les jus de fruits, selon l’Observatoire annuel des prix de Familles rurales, publié mardi par La Croix.
Au mois de novembre, le panier moyen élaboré par l’association de défense des consommateurs et qui comprend 35 produits de consommation courante (eaux, biscuits, jus de fruits, desserts, confiture, produits laitiers,…) a atteint un “niveau historique” de 137,6 euros, a souligné celle-ci.
En 2010, les prix étaient restés quasiment stables à +0,19%.
Selon Familles rurales, les résultats 2011 sont “particulièrement préoccupants”. “Les relevés de prix de l’année 2011 sont les plus hauts depuis la création de l’observatoire des prix en 2006”, note l’association.
En revanche si l’on compare la moyenne des prix en 2010 et en 2011, la progression n’est plus que de 1,5%, une hausse inférieure donc aux 4,4% pour la seule année 2011, a ajouté Familles rurales.
Certains produits ont connu une flambée entre 2010 et 2011 comme les jus de fruits (+19% pour les grandes marques nationales, +28% pour les marques distributeurs et même 32% pour les catégories 1er prix).
Globalement en 2011, un panier composé de grandes marques nationales a coûté en moyenne 177,06 euros contre 130,38 euros pour des marques de distributeurs et 98,18 euros pour des premiers prix.
Dans son panel, l’association compare les prix par type de magasins (hyper, supermarchés, magasins de proximité et hard-discount) mais aussi par type de produits (marques nationales, marques de distributeurs, 1er prix).
Les paniers de grandes marques nationales ont connu une hausse de 2,65% en 2011, tandis que celui des marques de distributeurs a grimpé de 4,14% et celui des 1er prix de 8,12%.
En 2011, il valait mieux faire ses courses dans les hypermarchés qui pratiquaient les meilleurs prix pour les marques de distributeurs et les produits 1er prix, a encore affirmé Familles rurales qui a par ailleurs souligné les “mauvaises performances” des magasins hard discount.
Enquête réalisée par un réseau de 65 “veilleurs consommation” issus de 34 départements dans 72 magasins. Les relevés sont faits tous les deux mois.