Des offres de reprise de la Fonderie du Poitou transmises à l’administrateur

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à Ingrandes (Photo : Pierre Andrieu)

[10/01/2012 19:48:24] BORDEAUX (AFP) Des potentiels repreneurs de la Fonderie du Poitou Aluminium (FDPA) d’Ingrandes (Vienne), placée en redressement judiciaire, se sont faits connaître auprès de l’administrateur judiciaire, a-t-on appris mardi auprès de syndicalistes et d’un communiqué des ministères de l’Economie, du Travail et de l’Industrie.

“François Baroin, Xavier Bertrand et Eric Besson accueillent favorablement les offres qui viennent d?être transmises à l?administrateur judiciaire”, indique un communiqué conjoint des trois ministères. “Celles-ci ouvrent la perspective d?un avenir industriel pour la FDPA et ses salariés en préservant le plus grand nombre d?emplois”, est-il ajouté sans plus de précisions.

“Deux candidats à des offres de reprise ont été annoncés lors d’un Comité d’entreprise”, le 6 janvier, a indiqué de son côté Patrice Villeret, membre CGT du CE, contacté par l’AFP.

Selon lui, l’entreprise française Arche et celle américaine Aiken auraient déposé des offres de reprise auprès de l’administrateur judiciaire, Me Hélène Bourbouloux.

Selon M. Villeret, “d’autres offres éventuelles de reprise pourraient avoir été déposées”, dont celle de Montupet dans un dossier de continuation d’activité.

“C’est toujours mieux qu’il y ait des repreneurs potentiels sinon c’est la liquidation, mais le problème est aujourd’hui de savoir les volumes de commande de Renault sinon la reprise ne sera pas viable et il y aura des licenciements”, a ajouté le syndicaliste.

Le tribunal de commerce de Nanterre, siège du groupe Montupet, a ordonné la poursuite de la période de redressement judiciaire de la FDPA jusqu’au 19 janvier, date où les offres de reprises devraient être connues.

Les trois ministères ont par ailleurs assuré que sont mobilisés “tous les outils existants, avec l?appui demandé au groupe Renault, premier client de la FDPA et du Fonds de modernisation des équipementiers automobiles, pour arriver à ce que les meilleures solutions puissent être soumises au tribunal de commerce de Nanterre”.