Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, l’émir de Qatar Hamad Bin Khalifa Al Thani, et le chef du CNT libyen Moustapha Abdeljalil sont les hôtes de la Tunisie pour fêter le premier anniversaire de la révolution. A ce jour, aucun programme de commémoration n’a été publié et le ministère de l’Intérieur a autorisé, il y a quelques heures, les manifestations sur l’avenue Habib Bourguiba.
Sans chercher à mettre en cause la qualité de ces amis de la Tunisie qui seront parmi nous, quelques questions s’imposent: Pourquoi si peu de chefs d’Etat sont-ils parmi nous? Pourquoi les plus grands de ce monde ont-ils envoyé des émissaires? Où est passé le rayonnement de la Tunisie qui a imposé un “standing ovation“ pour notre pays? Pourquoi cette commémoration n’est-elle plus «courue» par les plus grandes personnalités du monde?
Toujours est-il que certains ont choisi d’envoyer des messages, à l’instar du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon. Un résumé qui rend honneur à la révolution: «Il y a un an, le monde a été inspiré par la volonté du peuple tunisien pour exiger la démocratie, la liberté et la dignité. Son courage a fait écho dans toute la région, et d’autres peuples, encouragés par les actions de leurs frères et sœurs tunisiens, ont trouvé, également, la force de faire entendre leurs aspirations légitimes».
Il y ajoute: «L’année dernière, la Tunisie a fait de grands progrès; la tenue des élections pacifiques et ordonnées a conduit à la création d’une Assemblée nationale constituante. J’espère que les progrès réalisés en Tunisie continueront à inspirer les peuples de la région et du monde. Sachant que la voie de la démocratie est longue et peut ne pas toujours être facile, l’Organisation des Nations unies demeure engagée à aider toutes les nations vivant des transitions et à consolider leurs efforts pour répondre aux aspirations de leur peuple».