Grèce : reprise dès que possible des discussions sur un effacement de la dette

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à Athènes (Photo : Louisa Gouliamaki)

[18/01/2012 09:28:47] ATHENES (AFP) Le patron de l’Institut de la finance internationale, Charles Dallara, doit arriver mercredi soir à Athènes pour reprendre les discussions “dès qu’il sera possible” avec le gouvernement grec sur l’effacement de la dette, a-t-on appris au ministère grec des Finances.

En raison de l’arrivée tardive à Athènes de M. Dallara, qui représente le lobby bancaire mondial et, en l’occurrence les créanciers privés de la Grèce, aucune réunion n’était prévue “jusqu’ici” pour mercredi, les entretiens vont reprendre “dès que cela sera possible”, selon la même source.

Selon la base de l’accord prévu par l’UE, les créanciers privés de la Grèce (banques, sociétés d’assurance, hedge funds…) doivent accepter un effacement de 50% de de la dette du pays qu’elles détiennent (soit 100 milliards d’euros) et un échange de titres, avec une maturité pouvant aller de 20 à 30 ans, pour le reste.

Les discussions sur la dette grecque se trouvent à un point crucial après l’interruption des discussions avec les créanciers privés vendredi en raison surtout d’un désaccord sur le coupon de nouvelles obligations qui seront émises.

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à Athènes (Photo : Aris Messinis)

Toutefois, le gouvernement grec continue de rester confiant dans la conclusion à temps d’un accord.

Le Premier ministre grec, Lucas Papademos, a réitéré dans un entretien accordé au International Herald Tribune publié mercredi que “tout en prenant en compte la complexité de cette opération, la conclusion d’un accord est très proche”.

La Grèce vit toujours sous la menace d’un défaut de paiement dès le mois de mars, en raison de l’arrivée à l’échéance d’une obligation grecque de plus de 14 milliards d’euros, et M. Papademos a indiqué que son pays comptait sur la nouvelle aide de l’UE pour la Grèce, qui s’élève à 130 milliards d’euros.

“Je crois que les événements prouvent que les partenaires européens ont pris des mesures extraordinaires pour aider la Grèce à faire face à ses problèmes”, a indiqué M. Papademos.