La prime dividendes est de 420 euros en moyenne, bilan définitif mi-2012

photo_1326891736678-1-1.jpg
Des billets de 5, 10, 20 et 50 euros (Photo : Philippe Huguen)

[18/01/2012 13:04:08] PARIS (AFP) La prime de partage des profits, instaurée en 2011 dans un certain nombre d’entreprises ayant augmenté les dividendes versés à leurs actionnaires, s’est élevée en moyenne à 420 euros par salarié concerné, a-t-on appris mercredi auprès du ministère du Travail.

Le ministère n’a pas précisé le nombre des bénéficiaires de la prime, ni le nombre des entreprises concernées par cette obligation, et a renvoyé à mi-2012 pour un bilan complet de ce dispositif, acté dans une loi en juillet 2011.

L’obligation vise les entreprises de plus de 50 salariés ayant versé en 2011 des dividendes sur l’exercice 2010 en augmentation par rapport aux deux exercices précédents.

La prime versée dans ce cadre est exonérée des cotisations sociales jusqu’à 1.200 euros. La loi ne fixe ni montant ni formule de calcul de la prime mais spécifie qu’elle “ne saurait être purement symbolique”.

Le ministère du Travail a indiqué que dans deux tiers des cas examinés à ce jour, la prime avait fait l’objet d’un accord avec les syndicats. Les négociations avaient comme date limite le 31 octobre.

Selon des informations recueillies par l’AFP, les primes versées sont allées de 8 euros chez Securitas France (entreprise de sécurité) à 1.200 euros pour certains salariés de Michelin.

Parmi les entreprises du CAC 40, 23 ont dû verser cette prime, les autres n’affichant pas de dividende en hausse, indépendamment des profits réalisés.

Dans le haut de la fourchette, on trouve Michelin (entre 500 et 1.200 euros), Technip (1.000), BNP Paribas (690), L’Oréal (450 à 765), Rhodia, Sanofi et LVMH (600) et Safran (500).

Chez les constructeurs automobiles, Renault a accordé 150 euros et PSA 230 euros.

Chez Schneider Electric, ST Microelectronics, Carrefour, la prime a été de 150 euros, de 50 à 150 euros chez Cap Gemini et de 100 euros chez Axa.

A noter que Total, qui a affiché 10 milliards de bénéfices en 2010, n’était pas contraint de verser la prime car il n’a pas augmenté les dividendes versés aux actionnaires. Le groupe pétrolier a néanmoins décidé de verser une prime ponctuelle de 1.200 euros.