Le G20 reconnaît la nécessité d’augmenter les ressources du FMI

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ège du Fonds monétaire international (FMI) à Washington le 5 juin 2011 (Photo : Mandel Ngan)

[21/01/2012 07:57:21] MEXICO (AFP) Les membres du G20 se sont mis d’accord sur la nécessité d’augmenter les ressources du Fonds monétaire international (FMI) lors d’une réunion vendredi entre responsables des ministères des Finances et des banques centrales à Mexico, capitale du pays qui préside actuellement le groupe.

En matière de ressources, “il y a un accord pour renforcer les différentes méthodes qui favorisent le financement souverain, cela inclut la partie européenne et la partie du FMI”, a expliqué lors d’une conférence de presse Gerardo Rodriguez, le directeur général adjoint du Trésor public du Mexique.

Il a également précisé qu’il s’agissait uniquement d’un débat “conceptuel” dans lequel “il n’y a pour le moment aucune discussion au niveau des chiffres ni des besoins précis”.

Les responsables du G20 (regroupant les pays les plus industrialisés, des pays émergents ainsi que l’Union européenne) se sont réunis jeudi et vendredi à Mexico, capitale du pays qui assume la présidence du G20 depuis le 1er décembre 2011.

Ils ont discuté de l’appel lancé par le FMI mercredi concernant l’augmentation de ses ressources de 500 milliards de dollars afin d’octroyer des prêts aux pays-membres qui leur permettront d’affronter la crise économique de la zone euro et la menace qu’elle représente pour l’économie mondiale.

Gerardo Rodriguez a souligné qu’il est nécessaire de renforcer les organisations internationales comme le FMI pour créer des “barrières de feu et ainsi éviter une possible contagion (de la crise européenne) vers les autres pays, les autres économies”.

Les différentes méthodes afin de doter le FMI de moyens plus importants ont été également été abordées de manière générale, comme les quotes-parts, le moyen de financement le plus répandu, et les prêts bilatéraux.

La réunion du G20 dans la capitale mexicaine a également évoqué l’agenda de travail du groupe durant la présidence mexicaine qui se concentre sur cinq axes, parmi lesquels le renforcement des systèmes financiers et l’amélioration de l’architecture financière internationale.