Grèce : les négociations cruciales sur la dette se poursuivent à Athènes

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éunion avec le FMI (Photo : Louisa Gouliamaki)

[21/01/2012 11:21:57] ATHENES (AFP) Les tractations entre le gouvernement grec et ses créanciers privés pour l’effacement d’une partie de la dette privée du pays doivent se poursuivre ce week-end à Athènes, a-t-on appris auprès du ministère des Finances.

Toutefois, l’heure exacte de la reprise des négociations n’était pas encore connue samedi en fin matinée, le ministère ayant indiqué qu’il allait préciser l’heure dans la journée.

Après des négociations marathon vendredi ayant duré jusqu’à minuit, le lobby bancaire mondial IIF s’est montré optimiste quant à la finalisation d’un accord, qualifié d'”historique”, avec le gouvernement sur l’effacement de 100 milliards d’euros de la dette du pays qui s’élève à plus de 350 milliards d’euros.

Dans un bref communiqué, l’IIF, qui représente les créanciers privés, a souligné que “les éléments” d’une entente “se mettaient en place”. Il a appelé les parties à “agir de façon décisive et à saisir l’opportunité pour finaliser cet accord historique”.

De son côté, Athènes a également fait part samedi de “son optimisme” sur l’avancement des négociations, selon une source du ministère grec des Finances.

Le ministre de l’Administration Dimitris Reppas a rappelé, samedi à la télévision publique NET, qu’il espérait “une conclusion positive des négociations” car un accord “ouvrirait la voie au versement de la deuxième aide européenne à la Grèce”, d’un montant de 130 milliards d’euros, décidée fin octobre à Bruxelles.

Les négociations sur la décote de la dette avaient repris mercredi à Athènes, dans la résidence du Premier ministre grec Lucas Papademos qui participe aux négociations avec le ministre des Finances, Evangélos Vénizélo.

Face à eux, les deux négociateurs représentant les créanciers privés, l’Américain Charles Dallara, chef du lobby bancaire IIF, et le Français Jean Lemierre, détaché de la BNP.

Alors que la plupart des journaux grecs estimaient samedi que la conclusion d’un accord était “proche”, certains quotidiens relevaient la complication des discussions qui butent toujours sur le taux d’intérêt de nouvelles obligations, un sujet qui avait provoqué la suspension des discussions la semaine dernière.