étrolière du groupe russe Loukoil dans la mer Caspienne, le 7 avril 2011 (Photo : Mikhail Mordasov) |
[21/01/2012 17:39:49] MOSCOU (AFP) La production de pétrole de la Russie a atteint un maximum historique de 511 millions de tonnes en 2011, mais va stagner à ce niveau sur les trois ans à venir faute de mise en exploitation de nouveaux gisements, a déclaré samedi le vice-ministre de l’Energie Sergueï Koudriachov.
“Pour l’année 2011, nous avons une hausse d’environ 1% et avons atteint un chiffre maximal pour la période post-soviétique, de 511 millions de tonnes”, a déclaré le vice-ministre à l’antenne de la chaîne publique Rossia 24.
“Nous comprenons que dans les trois ans à venir, nous allons avoir un creux en matière de mise en exploitation de nouveaux gisements. C’est pourquoi la tâche principale à ce moment est d’utiliser les richesses que nous avons, c’est à dire d’améliorer au maximum l’efficacité du travail sur les gisements anciens”, a ajouté M. Koudriachov.
“Nous estimons que dans les trois ans à venir, précisément grâce à cette efficacité accrue sur les gisements existants, nous allons réussir à nous maintenir à un niveau de 510 – 511 millions de tonnes”, a-t-il déclaré.
“En 2008, quand les cours du pétrole étaient au maximum, nous avions connu une baisse de production. Dans les trois dernières années, nous avons réussi à redresser la tendance”, a encore dit le vice-ministre.
La Russie avait extrait en 2010 505 millions de tonnes de brut, ce qui était déjà un niveau record, après 494 millions de tonnes en 2009 et 488 millions de tonnes en 2008.