France : les entreprises “sous-exploitent” le potentiel de l’internet mobile

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Un Iphone (Photo : Don Emmert)

[24/01/2012 07:38:25] PARIS (AFP) Les entreprises hexagonales “sous-exploitent” le potentiel qu’offre l’adoption massive des téléphones connectés à internet par les Français et des usages qui vont avec, selon un “libre blanc” présenté mardi par Google et Performics, filiale du groupe Publicis.

Les Français sont 38% à posséder un smartphone, selon une étude Ipsos pour Google réalisée en octobre 2011, et leur utilisation a fortement augmenté, car ils étaient 27% en février de la même année.

Selon une autre étude réalisée en partenariat par Google, Ipsos et la Mobile Marketing Association, 79% des propriétaires de smartphones utilisent ce dernier comme aide à l’achat, mais seuls 12% des annonceurs français ont développé des sites optimisés pour le mobile.

“L’urgence c’est qu’on constate une déconnexion patente entre les usages des consommateurs de l’internet mobile et l’utilisation qu’en font les annonceurs”, indique le directeur du pôle agences pour la région Europe-Afrique-Moyen-Orient de Google, Arnauld Mitre.

“Il a fallu 6 à 7 ans aux annonceurs pour adopter massivement l’internet, maintenant il faut que ce laps de temps rétrécisse entre le moment où un consommateur adopte largement un nouveau média et le fait que les utilisateurs puissent exploiter cette utilisation massive”, souligne pour sa part Philippe Seignol, le président de l’agence de marketing numérique Performics.

“On a dans sa poche un outil qui nous permet de nous connecter en permanence, cela permet de réconcilier le monde réel et le monde virtuel”, déclare-t-il expliquant que le canal digital n’est pas un concurrent du réseau physique, mais le “média du dernier kilomètre” qui mène les clients potentiels dans les lieux de vente.

La branche mobile de Google, qui vend aux entreprises des mots clés pour être mieux référencées au moment des recherches des utilisateurs, est passée d’un milliard de chiffre d’affaires dans le monde en 2010 à 2,5 milliards de dollars au troisième trimestre 2011.