Meetic table sur un retour à la croissance après une année 2011 difficile

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accueil du site de rencontres sur internet (Photo : Loic Venance)

[01/02/2012 08:32:23] PARIS (AFP) Meetic, le site français de rencontres sur internet désormais contrôlé par l’américain Match.com (IAC), prévoit un retour progressif à la croissance pour 2012, malgré une chute de plus de 60% de son résultat net en 2011, liée notamment à une dépréciation d’actifs en Amérique latine.

En 2012, le groupe poursuivra sa stratégie visant à “renforcer les synergies opérationnelles, techniques et marketing” entre l’actionnaire majoritaire Match.com, et Meetic. Il prévoit notamment “d’améliorer les taux de monétisation sur les services en ligne”, selon un communiqué.

En mettant en oeuvre ces synergies, le site français et son nouveau propriétaire américain sont “idéalement positionnés pour saisir de nouvelles opportunités de croissance”, explique Meetic après une année 2011 pourtant difficile.

Au cours de l’exercice achevé au 31 décembre, le résultat net consolidé a été ramené à 8,9 millions d’euros, soit un recul de 63,2% par rapport aux 24,2 millions d’euros enregistrés en 2010.

Meetic justifie ce mauvais résultat par une dépréciation de l’ordre de 10,6 millions d’euros de la filiale latino-américaine Match.com Global Investment, qui a eu un impact négatif sur la rentabilité du groupe.

Le résultat opérationnel est également dans le rouge (-18,3%) et ressort à 27,9 millions d’euros (contre 34,2 millions un an plus tôt).

La baisse d’activité constatée sur les neuf premiers mois s’est confirmée au 31 décembre, avec un recul de 4,2% du chiffre d’affaires annuel qui ressort à 178,3 millions d’euros (contre 186 millions en 2010).

Pour l’ensemble de son exercice 2011, Meetic note toutefois que la marge de résultat opérationnel avant amortissement (ROAA), estimée à 20,2% du chiffre d’affaires, est conforme aux objectifs qui tablaient sur une marge “supérieure à 20%”.

A l’issue de son offre publique d’achat, finalisée au 1er septembre, la société américaine IAC (InterActiveCorp) détient désormais 81,07% du capital et au moins 76,68% des droits de vote de son partenaire français.