Plus de trois mois après sa nomination à la tête de Tunisiana en tant que directeur général de l’opérateur (il est arrivé le 15 novembre 2011), Ken Campbell a rencontré, ce vendredi 3 février 2012, des journalistes de la place de Tunis, pour une prise de contact.
M. Campbell s’est félicité de son retour en Tunisie et de faire partie de nouveau de l’équipe de Tunisiana, puisqu’il y était déjà en 2004, il y a 8 ans. Les échanges ont aussi porté sur la stratégie de développement de Tunisiana, ses chiffres, la 3ème licence, des éventuelles offres de produits, l’entrée en Bourse, etc.
Côté chiffres, M. Campbell indiquera que Tunisiana compte aujourd’hui environ 6 millions d’abonnés actifs, tout en précisant que ce chiffre est certes important, “mais notre objectif n’est pas nécessairement d’augmenter notre part de marché, mais de fidéliser nos clients en leur proposant de nouveaux services…“.
Quant à la 3ème licence, le DG de Tunisiana a insisté sur le fait que ce n’est pas de l’acquis, puisqu’il s’agit d’un appel d’offres international : “Tant que nous ne l’avons pas entre nos mains, rien n’est garanti. Ceci dit, si ce n’est pas la 3G ce sera une autre technologie“. “Et si c’est la 3G, dans ce cas on fera en sorte qu’elle soit accessible à tout le monde ou presque”. Comprendre par-là que, avec ou sans la 3G, Tunisiana continuera à innover dans les technologies de l’information pour satisfaire sa clientèle.
Toujours à propos de cette 3ème licence, M. Campbell espère qu’elle sera une offre globale (fixe et mobile entre autres), car “Tunisiana veut être un opérateur de communication et non de communication mobile“. Alors on attend le cahier des charges.
Sur l’entrée de Tunisiana en Bourse, le patron de l’opérateur semble ne pas faire de cette question une priorité, étant donné que “Tunisiana n’a pas nécessairement un besoin de cash flow…“. Toutefois, l’affaire est en train d’être examinée par les actionnaires de l’opérateur.
Enfin, concernant l’emploi, M. Campbell a souligné que “nous voulons continuer à recruter dans plusieurs compartiments, mais tout va dépendre de la croissance et de l’évolution du business“.