Grèce : la réunion des trois partis “très probablement” reportée à mardi

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ême droite Georges Karatzaferis le 29 janvier 2012 à Athènes

[06/02/2012 14:24:44] ATHENES (AFP) La réunion des trois partis politiques grecs soutenant le gouvernement de Lucas Papademos, prévue lundi pour finaliser un accord sur la nouvelle cure de rigueur dictée au pays par l’UE et le FMI, sera “très probablement” reportée à mardi, a indiqué une source gouvernementale.

“Les négociations continuent. Il y a encore des questions à régler”, a affirmé cette source à l’AFP pour justifier le délai.

Ce nouveau délai intervient au moment où les créanciers publics du pays, l’UE et le FMI, ainsi que Paris et Berlin, ont accru leur pression lundi sur les dirigeants politiques grecs pour qu’ils parviennent rapidement à un accord et rendent aussi possible la poursuite du renflouement du pays.

Les services du Premier ministre avaient auparavant indiqué que cette réunion avec le trio de l’alliance gouvernementale, formé par les chefs des partis socialiste, Georges Papandréou, conservateur, Antonis Samaras, et d’extrême-droite, Georges Karatzaféris, devait se dérouler dans l’après-midi, après un rendez-vous de M. Papademos avec la troïka représentant les créanciers UE et FMI.

Ces derniers entretiens restent programmés à partir de la fin de l’après-midi, ont indiqué les services du Premier ministre, alors que se pouruivaient des tractations techniques entre des technocrates de la troïka et la partie grecque au ministère des Finances.

L’enjeu de cette double négociation en externe et interne est de définir les modalités de la nouvelle cure de rigueur prescrite au pays, dont l’adoption par la Grèce conditionne la mise en oeuvre d’un deuxième plan de renflouement, combinant prêts de 130 milliards d’euros par UE et FMI, et effacement de 100 milliards de dette souveraine par les créanciers privés.

Tant la Commission européenne que les dirigeants allemand, Angela Merkel, et français, Nicolas Sarkozy, ont appelé lundi Athènes à ne plus tarder davantage, alors que le pays risque le défaut de paiement à partir du 20 mars s’il devait être laché par ses bailleurs de fonds.