Tunisie : Le Centre d’affaires de Sfax organise le Salon de l’entreprise

Par : Autres

Soixante mille visiteurs attendus, 100 exposants prévus, 6 villages d’exposition et 120 conférences programmées tels sont les chiffres pour la nouvelle édition du Salon de l’entreprise qui aura lieu à Sfax les 1er et 2 mars prochain.

Madame Ikram MAKNI, directrice générale du Centre d’affaires de Sfax -organisateur dudit salon avec l’appui des structures publiques-, a présenté mercredi 8 février lors d’une conférence de presse les composantes de cette nouvelle session, dont l’objectif principal est de contribuer à l’effort national pour encourager l’investissement, la création d’entreprises et l’employabilité.

Cette édition, qui va quitter l’avenue Hédi Chaker pour se reloger dans les halls de la Foire internationale de Sfax, vise la sensibilisation de tous les opérateurs, anciens et nouveaux, à l’investissement et la création d’entreprises à travers la connaissance des différents mécanismes, programmes et avantages pour le développement du secteur des affaires.

Sur le plan pratique, l’espace d’exposition comprendra 109 stands divisé en 6 villages dédiés, à savoir: financement, formation, innovation, franchise, services aux entreprises et encadrement et accompagnement.

Quant aux colloques programmés, ils traiteront différents thèmes dont la franchise, les services destinés aux personnes  et les nouveautés dans l’investissement, alors que le forum verra la présentation d’une centaine de communications qui pourraient aider les jeunes promoteurs à mieux connaître les composantes économiques, juridiques sociales et autres du milieu d’affaires.

Avec quelle vision va-t-on organiser ce nouveau salon surtout que le contexte politique a profondément changé et comment va-t-on l’évaluer, qualitativement, sachant qu’auparavant on a toujours accordé la primauté au quantitatif?

En tout cas, si l’organisation d’un salon de l’entreprise constitue en soit une bonne initiative, mais dans les conditions actuelles, il y a cependant à craindre que sa réussite soit hypothéquée par la situation d’insécurité ambiante dans le pays. Â