A l’issue d’un séminaire d’experts tenue à Alger les 6 et 7 février 2012, le groupe des «5 + 5» (les dix pays des rives Nord et Sud de la Méditerranée occidentale, à savoir l’Algérie, Tunisie, Maroc, Libye et Mauritanie, côté sud, et France, Espagne, Portugal, Italie et Malte, côté nord) a adopté une série de mesures visant à accroître leur coopération en matière agricole.
Le portail econostrum.info écrit que dans le cadre du mécanisme des «5 + 5» sur la sécurité alimentaire en Méditerranée, les experts des 10 pays concernés “recommandent non seulement d’optimiser la production agricole et d’accroître l’offre alimentaire“, mais ils insistent également sur la nécessité de mettre en place un suivi des prix par l’échange d’informations.
Pour ces experts agricoles, il est aussi souhaitable que les dix pays renforcent la complémentarité dans leurs échanges de produits agricoles, et ce à travers l’élaboration d’une cartographie régionale de l’offre et de la demande.
Par ailleurs, et toujours selon la même source, “les experts ont retenu de renforcer les systèmes de protection des populations vulnérables et d’approvisionnement des villes ainsi que les investissements agricoles publics et privés, les infrastructures, la recherche développement et l’innovation“.
In fine, ils ont proposé des mesures en faveur des petits agriculteurs, entre autres un allègement de la fiscalité, un accès au microcrédit, des espaces de formation et de recherche, ainsi qu’un renforcement de la diffusion de l’information scientifique et technique.
Dans le même sens, l’idée d’un observatoire sur la sécurité alimentaire des pays membres a été retenue.