Autorisée à émettre, en mai 2011, par l’INRIC (Instance Nationale de Réforme de l’Information et de la Communication), et annoncée «officiellement» «pour bientôt» par l’ancien PDG de l’ETT (Etablissement de la Télévision Tunisienne), Mokhtar Rassâa, et par –même- des spots télévisés, en octobre de la même année, la Chaîne sportive publique, que l’on appelle aussi «Al Watanya 3» n’est pas prête à diffuser ses programmes.
Certes, la chaîne a un patron, notre confrère Houcine El Ouadi. Certes, elle a entamé des castings. Certes, elle a préparé une grille de quelque 12 heures par jour faite pour l’essentiel de retransmissions de rencontres sportives, de grandes interviews et de talk shows. Mais la nouvelle direction de l’ETT estime que la chaîne ne peut démarrer. Des sources proches du dossier pensent que la chaîne ne pourra pas émettre en 2012.
Raison principale de ce «forfait»? Un manque de moyens. Les deux chaînes de l’ETT (Al Watanya 1 et Al Watanya 2) ont déjà des difficultés notamment côté budget de production. La révolution du 14 janvier 2011 n’a rien apporté de nouveau: l’essentiel du budget est dévoré par les émoluments versés aux salariés de la télévision publique.
Dans le même ordre d’idées, l’ETT n’a pas les moyens de régler l’ONT (Office National de Télévision) qui assurera la diffusion du signal sur le réseau terrestre en numérique. D’autant plus que, nous assure-t-on, «les temps ayant changé», cette dernière veut être réglée rubis sur l’ongle et… à l’avance.
Deuxième raison: la direction de l’ETT ne peut affecter le personnel notamment technique (cadreurs, éclairagistes, monteurs…) et autres réalisateurs et personnel de production nécessaire pour faire démarrer la chaîne. D’autant plus que le recrutement n’est pas possible du moins pour cette année 2012 combien difficile.
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