ésident de la Banque mondiale Robert Zoellick le 28 septembre 2009 à Washington (Photo : Win Mcnamee) |
[15/02/2012 16:04:35] WASHINGTON (AFP) Le président de la Banque mondiale, l’Américain Robert Zoellick, a annoncé mardi qu’il allait quitter ses fonctions à la fin de son mandat le 30 juin.
“Il est temps pour moi de passer à autre chose et de soutenir une nouvelle direction”, a indiqué M. Zoellick dans un communiqué.
Le poste de président de la Banque mondiale a été monopolisé par les Etats-Unis depuis la création de l’institution, en vertu d’un accord non écrit qui réserve le poste de directeur général du Fonds monétaire international aux Européens.
M. Zoellick a pris ses fonctions en juillet 2007. Cet ancien représentant américain au Commerce extérieur (USTR) de 2001 à 2005 et secrétaire d’Etat adjoint de 2005 à 2006 était à l’époque dirigeant à la banque d’affaires Goldman Sachs.
Il a succédé à Paul Wolfowitz, qui avait démissionné après un scandale concernant l’avancement de sa compagne au sein de l’institution.
Les Etats-Unis n’ont donné aucune indication selon laquelle ils souhaitaient laisser le poste au ressortissant d’un autre pays. Selon une source proche de la Banque mondiale, le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, ou la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, sont des candidats possibles.
En mai et juin, l’institution soeur de la Banque mondiale, le FMI, a connu un bref débat sur l’accord non écrit entre Américains et Européens, qui exclut de la direction des deux institutions de Bretton Woods les pays les plus peuplés et les économies les plus dynamiques de la planète.
Mais après la démission du Français Dominique Strauss-Kahn, c’est très vite la Française Christine Lagarde qui s’est imposée comme la candidate la mieux placée, avec le soutien des Etats-Unis.