Début de la réunion de l’Eurogroupe consacrée à l’aide à la Grèce

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évrier à Athènes (Photo : Louisa Gouliamaki)

[20/02/2012 15:11:11] BRUXELLES (AFP) Les ministres des Finances de la zone euro ont entamé lundi à Bruxelles une réunion au cours de laquelle ils devraient donner leur accord au déblocage d’un nouveau plan d’aide à la Grèce, permettant au pays d’éviter le défaut de paiement en mars.

Plusieurs d’entre eux, dont le ministre grec Evangélos Vénizélos et son homologue allemand Wolfgang Schäuble, ont fait part de leur “optimisme” à leur arrivée concernant ce plan d’aide, qui repose sur 100 milliards d’euros d’effacement de dette auprès des créanciers privés d’Athènes, et un volet public de 130 milliards d’euros.

Il reste toutefois un certain nombre de questions à régler. Wolfgang Schäuble a énuméré le volet privé de l’aide, la question de la soutenabilité de la dette grecque –l’objectif étant de ramener le taux d’endettement du pays à 120% en 2020–, la surveillance de la mise en oeuvre des réformes dans le pays, ou encore la contribution du Fonds monétaire international à l’aide publique.

M. Schäuble, tout comme le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, a toutefois fait part de son optimisme avant que la rencontre ne débute. “On a aujourd’hui tous les éléments pour parvenir à un accord”, a renchéri leur collègue français François Baroin.

Quelle que soit l’issue de la réunion de lundi, “on ne peut pas changer la Grèce du jour au lendemain”, a souligné de son côté le ministre luxembourgeois des Finances, Luc Frieden, évoquant “des reformes structurelles qui vont durer pendant des années”.

Quant à la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, elle a salué les “efforts considérables” du peuple grec.

“Maintenant, il faut que les autres parties fassent aussi des efforts, et le FMI est prêt à travailler sur ces bases-là”, a-t-elle dit.