Ça bouge dans les rouages et sur les lieux de la Foire internationale de Sfax à l’approche des échéances des manifestations de son programme 2012.
Ce programme comprend 16 manifestations dont 9 organisées exclusivement par la direction de la Foire. Pour commencer, les salons MEDELEC & ENER (en mars) SIB (e avril), Equip Garge et SMA-Medfood (au moi de mai 2012) qui accaparent l’attention des observateurs et acteurs (organisateurs, exposants et visiteurs) et qui font intensifier le travail des comités d’organisation.
Les premiers échos des préparatifs annoncent des sessions exceptionnelles que verront les éditions 2012 de ces salons.
En effet, concernant les salons MEDELEC &ENER, l’attention est polarisée sur les perspectives de l’ère postrévolution prévalant en Tunisie comme en Libye et l’impact de la reconstruction dans le pays voisin sur le développement et l’avenir du secteur des énergies, toutes variétés confondues, en Tunisie tout d’abord, mais aussi à l’échelle de la Méditerranée avec la présence aux salons de plusieurs participants du bassin méditerranéen.
Les éditions 2012 des salons SIB (Salon de l’Informatique et de la Bureautique de Sfax) et EQUIP GARAGE connaîtront sans doute des avancées particulières en termes de nouveautés dans les produits d’exposition mais enregistreront à leur tour de nouveaux concepts de partenariat et de relations d’affaires affranchis par l’élan de la révolution, des jougs des pratiques sélectives et du clientélisme.
Quant à l’édition 2012 du SMA-Medfood (Salon Méditerranéen de l’Agriculture et des Industries Alimentaires, la 9ème session) baptisée “Partenariat, Innovation et Citoyenneté“, elle s’annonce non seulement innovatrice dans ses composantes (espaces animation, concours, attractions animales) mais aussi porteuse d’une avancée marquée par l’organisation d’un colloque international sur les nouvelles mesures gouvernementales d’incitation à l’investissement, notamment dans les régions de production agricole avides d’accueillir des industries agroalimentaires. Un colloque qui promet une réelle réconciliation des investisseurs (tunisiens et étrangers) avec les structures et circuits officiels qui régissent l’économie tunisienne, en général, et le secteur agricole et agroalimentaire, en particulier.