Un Blackberry, un Samsung et un iPhone (Photo : Damien Meyer) |
[22/02/2012 21:55:52] NEW YORK (AFP) Les autorités californiennes ont annoncé mercredi qu’elles avaient trouvé un accord avec les six principaux éditeurs de systèmes d’exploitation pour appareils portables, dont Apple, Google et Microsoft, pour fixer des règles garantissant la confidentialité des données.
“En s’assurant que les applications pour appareils portables aient des règles de confidentialité, nous apportons plus de transparence et donnons aux mobinautes un meilleur contrôle de l’accès à leur données et de l’usage qui en est fait”, a estimé la ministre de la Justice de la Californie Kamala Harris, citée dans un communiqué.
L’accord a également été souscrit par Amazon, qui vend des liseuses et tablettes Kindle, Hewlett-Packard, propriétaire du système webOS, et Research in Motion, fabricant des téléphones multifonctions BlackBerry.
“L’accord permettra aux consommateurs d’étudier la politique de confidentialité des applications avant plutôt qu’après leur téléchargement, et garantira que ces informations se trouvent toujours au même endroit sur l’écran de téléchargement des applications”, a expliqué le ministère dans un communiqué.
Cet accord est le résultat de discussions ouvertes en août avec les six groupes concernés, et devrait couvrir la quasi totalité des tablettes et téléphones portables disponibles, aussi bien les iPhones et iPad d’Apple que les appareils sous Android (systèmes Google) ou Windows (Microsoft).
Une association de défense des droits des internautes, Consumer Watchdog, a salué une “amélioration” de la situation actuelle, mais souhaité que les changements aillent plus loin.
“Essayer de déchiffrer ce qui se passe dans des règlements de confidentialités écrits par des avocats payés au mot pour en obscurcir le sens peut être très frustrant, c’est encore plus difficile sur un petit appareil portable”, a fait valoir un responsable de Consumer Watchdog, John Simpson, cité dans un communiqué.
“Il nous faut une façon simple et constante d’adresser le message que les internautes ne veulent pas être épiés, il faut une législation” en ce sens, a-t-il ajouté.