ésident-candidat Nicolas Sarkozy, le 19 février 2012 à Marseille (Photo : Lionel Bonaventure) |
[27/02/2012 07:50:46] PARIS (AFP) Nicolas Sarkozy a qualifié de “plaisanterie” un blocage des prix du pétrole, une proposition avancée par le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande, soulignant que ceux-ci sont déterminés par “un marché mondial à l’extérieur”.
“C’est se moquer des Français de dire qu’on va bloquer les prix. Bloquer les prix de quoi? (…) C’est une plaisanterie, si on veut être aimable”, a lancé le président-candidat sur RTL.
Les prix du pétrole sont “fixés par un marché mondial à l’extérieur”, a-t-il souligné. “Vous l’achetez à l’étranger… Le blocage des prix peut avoir du sens pour quelque chose qui est en France”, a poursuivi Nicolas Sarkozy.
Le président sortant a préconisé deux axes essentiels en matière de politique énergétique, le premier étant d'”encourager, soutenir et développer les voitures qui consomment moins de carburant”.
Grâce à sa politique de “bonus-malus”, la France dispose du “parc européen de voitures le plus propre et le moins consommateur d’Europe”, a-t-il affirmé.
Mais il s’agit aussi de “développer l’énergie nucléaire”, a-t-il estimé en dénonçant l’accord conclu entre les socialistes et Europe Ecologie Les Verts (EELV) prévoyant la fermeture de 24 réacteurs nucléaires.
L’énergie nucléaire “permet aux Français d’avoir une électricité 30 à 40% moins chère” que celle de ses voisins européens, a-t-il relevé.
Nicolas Sarkozy a toutefois prôné également de développer les “énergies renouvelables, photovoltatique, hydraulique, éolien, et notamment l’éolien offshore”.