Veolia : le conseil d’administration “renouvelle sa confiance” au PDG

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érot, le 9 avril 2011 à Nice (Photo : Valery Hache)

[29/02/2012 12:48:04] PARIS (AFP) Le conseil d’administration de Veolia Environnement, réuni mercredi matin, “a renouvelé sa confiance” au PDG, Antoine Frérot, et “réaffirmé la pertinence du plan stratégique” adopté en décembre 2011, a annoncé le géant français de la gestion de l’eau et des déchets.

Veolia, dans son bref communiqué, ne donne aucun détail sur le décompte des voix des 18 membres du conseil d’administration, présidé par M. Frérot.

La stratégie du patron du groupe fait l’objet d’un vif désaccord avec son prédécesseur Henri Proglio, désormais à la tête d’EDF, mais toujours administrateur de Veolia Environnement, et qui selon des informations de presse, voulait déboulonner M. Frérot.

Malgré les démentis, plus ou moins rapides, des principaux intéressés, un tollé a été provoqué il y a une semaine par la révélation par plusieurs titres de presse d’une tentative de Henri Proglio de faire remplacer Antoine Frérot par l’ancien ministre Jean-Louis Borloo, sur fond de soutien de l’Elysée.

A la Bourse de Paris, l’action Veolia Environnement, qui a fondu de plus de 60% depuis un an, gagnait 1,31% à 9,11 euros à 13H36 (12H36 GMT).

L’objet initial de cette réunion du conseil d’administration de mercredi matin était la validation des comptes annuels du groupe, qui seront rendus publics jeudi à 7H00.

La plupart des analystes tablent sur un exercice dans le rouge, avec des pertes estimées entre 200 et plus de 400 millions d’euros. Outre le ralentissement économique et les exigences financières de plus en plus grandes des collectivités locales et des industriels pour passer contrat, la performance de Veolia va surtout pâtir des 838 millions d’euros de provisions et dépréciations passées pour le premier semestre.

Le plan stratégique de restructuration présenté par Antoine Frérot en décembre vise à faire rétrécir Veolia en activités et en déploiement géographique, mais à le rendre plus rentable et surtout moins endetté que sous l’ère Proglio. Le groupe compte ainsi vendre pour 5 milliards d’euros d’actifs, la plus grosse part devant venir de son désengagement dans sa branche de transports publics Veolia Transdev.