Les entreprises françaises de taille moyenne ont résisté à la crise et restent optimistes

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âblage aéronautique Labinal, à Villemur-sur-Tarn, le 21 février 2012 (Photo : Eric Cabanis)

[06/03/2012 06:55:42] PARIS (AFP) Les entreprises françaises de taille intermédiaire (ETI) ont bien résisté à la crise et 91% d’entre elles prévoient le maintien ou l’expansion de leur activité dans les deux années à venir, selon une étude diffusée mardi par le cabinet KPMG.

En février, 46% des dirigeants d’ETI (entre 250 et 4.999 salariés) interrogés ont dit prévoir une augmentation de leur chiffre d’affaires pour les deux prochaines années et 45% un maintien de celui-ci, précise KPMG dans un communiqué.

De plus, ils sont 81% à estimer qu’ils maintiendront ou augmenteront leur rentabilité sur la même période.

Il y a un an, 44% des dirigeants d’ETI déclaraient avoir connu malgré la crise une période de croissance sur les trois années précédentes, selon l’étude.

“Les ETI ont su résister à la crise et restent aujourd’hui un moteur essentiel de l’activité économique française”, commentent ses auteurs.

Elles “constituent également un soutien important de l’emploi en France”, notent-ils: 67% des patrons interrogés envisagent un maintien de leurs effectifs et 19% prévoient des embauches. Une proportion plus importante encore (29%) d’ETI de grande taille (de 1.000 à 5.000 salariés) envisagent d’augmenter leurs effectifs.

Une très grande majorité des ETI (80%) ont une activité à l’étranger et, en 2010, 28% de l’ensemble des chefs d’entreprises interrogés avaient réalisé plus de 30% de leur chiffre d’affaires à l’export.

L’étude a été réalisée entre janvier 2011 et février 2012 et s’appuie sur deux sondages réalisés par OpinionWay en mars 2011 et février 2012 auprès d’un échantillon représentatif de 250 dirigeants d’ETI ainsi que sur plus de 100 entretiens auprès de chefs d’entreprises de taille intermédiaire sur toute la France.

La définition retenue d’une ETI est celle de la loi de modernisation de l’économie de 2008. Une telle entreprise doit répondre à au moins deux des trois critères suivants: employer entre 250 et 4.999 salariés, avoir un chiffre d’affaires situé entre 50 millions et 1,5 milliard d’euros et avoir un total du bilan entre 43 millions et 2 milliards d’euros.