PSA se donne 18 à 24 mois pour régler les surcapacités en Europe

photo_1331043859513-1-1.jpg
ën, à Lieu-Saint-Armand, dans le nord de la France (Photo : Philippe Huguen)

[06/03/2012 14:25:08] GENEVE (AFP) Le constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën compte régler ses problèmes de surcapacités de production en Europe “sur les 18 à 24 mois” à venir, a indiqué mardi son directeur industriel Denis Martin lors du salon automobile de Genève.

“On pense que les choses se mettront en place progressivement sur les 18 à 24 mois”, a déclaré M. Martin, selon des propos rapportés par un porte-parole.

Le numéro un français du secteur vient de conclure un accord avec l’Américain General Motors, qui va prendre 7% de son capital et avec lequel il va partager ses achats mais aussi développer des véhicules.

Mais les deux groupes, qui souffrent de problèmes de surcapacités de production en Europe de l’ouest, ont en revanche averti que l’alliance ne permettra pas de régler ce point et qu’ils devront le faire chacun de leur côté.

“Les problèmes de surcapacités sont là et nous devons, General Motors de son côté, PSA de l’autre, traiter ce sujet nous-mêmes”, avait rappelé plus tôt Frédéric Saint-Geours, directeur des marques de PSA.

“Pour des raisons évidentes de calendrier, c’est maintenant que ça se pose, ce n’est pas dans cinq ans”, avait-il poursuivi.

PSA Peugeot Citroën est par ailleurs toujours à la recherche d’un partenaire pour son usine de Sevelnord (Nord), a indiqué mardi son président des marques Frédéric Saint-Geours.

“Nous sommes à la recherche d’un partenaire”, a fait savoir M. Saint-Geours lors d’une rencontre avec la presse lors de l’ouverture du salon automobile de Genève à la presse.

La direction de l’usine avait fait savoir lundi aux syndicats que ce site, où sont produits actuellement des utilitaires avec l’italien Fiat, n’était pas concerné par la toute nouvelle alliance conclue entre PSA et le géant américain General Motors.

Le ministre français de l’Industrie Eric Besson organise jeudi une réunion à Bercy consacrée au sort de cette usine après 2017, quand la coopération entre le constructeur français et Fiat prendra fin.